Le président brésilien, Michel Temer, a signé, fin 2017, un décret prévoyant une zone franche dans le port d’Açu. Situé à 315 kilomètres au nord de Rio de Janeiro, ce port bénéficiera d’une aire de 2 km2 pour l’implantation d’entreprises exportant au minimum 80 % de leur production. Ces dernières devraient être exemptées de divers impôts fédéraux, et la zone être opérationnelle d’ici deux ans.
L’objectif est de doper les exportations et d’attirer de nouvelles entreprises à Açu qui est devenu, trois ans après son inauguration, le sixième port du Brésil. Actuellement, Açu est principalement en contrat avec le géant Anglo American pour le transport de minerai de fer. D’après l’Agence nationale des transports par voie d’eau (Antaq), 8,6 Mt de minerai ont transité par le biais du port d’Açu au premier semestre 2017, soit une hausse de 31 % par rapport au premier semestre 2016. Le port sert également de base de soutien à l’industrie offshore.
Autre projet d’envergure: le chemin de fer qui traverse les États de Rio de Janeiro, du Minas Gerais et d’Espírito Santo devrait à terme desservir le port d’Açu, afin que celui-ci devienne la principale voie pour l’exportation de la production de la région Sud-Est du Brésil.