Des disparités sont constatées entre les divers types de trafics. En effet, les vracs solides, graines et fèves de soja, tourteaux de colza et de tournesol pour l’alimentation du bétail, pour l’essentiel à l’importation, qui constituent actuellement le poste le plus important du trafic, présentent un bilan pratiquement à l’équilibre avec 907 259 t contre 908 527 t l’an dernier, soit à peine un demi-caboteur en moins.
Par contre, d’autres postes comme celui des vracs liquides affichent un fléchissement plus important avec 5 % de moins. En partie dus sans doute à une fin de période hivernale plutôt clémente, les liquides agroalimentaires à eux seuls, à 69 711 t, affichent un repli de 8 %. Ce sont les divers, viandes congelées, pommes de terre et poudre de lait en palettes qui subissent la plus forte baisse, – 50 394 t, soit 15 %.
Côté conteneurs, la baisse est également sensible avec 31 251 EVP sur les huit premiers mois contre 36 287 l’an dernier à pareille époque, une baisse provoquée pour une large part par l’arrêt des exportations de bois d’épicéa destinés à l’industrie chinoise du bâtiment.
Les vracs liquides, qui ont perdu 30 222 t, ont également impacté le chiffre global du trafic. Celui-ci passe donc de 1,82 Mt à 1,74 Mt, soit 4 % de moins.
Belle année pour la réparation
Cette baisse du trafic est toutefois compensée dans son bilan global par une très belle année pour la réparation navale. Les premiers mois de l’année, qui ont vu une bonne fréquentation des quais et des bassins, malgré la forme numéro 2 indisponible en raison de travaux d’entretien importants sur le bateau-porte, ont été confirmés au cours de l’été. Après une grande première couronnée de succès sur le paquebot Norwegian-Epic, les chantiers Damen enregistrent l’arrivée successive de quatre méthaniers, son cœur de métier. À cela s’ajoute, d’ici à la fin de l’année, l’arrivée de deux bâtiments de la Marine royale chérifienne.