Les ministères de l’Environnement et du Patrimoine culturel ont approuvé le plan régulateur présenté par l’autorité portuaire de Trieste, et notamment la partie concernant « la compatibilité environnementale de la construction des œuvres inscrites dans le plan ». Le plan régulateur actuellement appliqué au port de Trieste date de 1957. Un instrument désormais obsolète, a souligné Zeno D’Agostino, commissaire extraordinaire de Trieste. « La bataille de Trieste pour obtenir un nouveau plan régulateur a commencé en 2009. À partir d’aujourd’hui, nous pouvons envisager de travailler dans l’intérêt du port sur le long terme », a déclaré Zeno D’Agostino. L’idée globale est de construire de nouvelles infrastructures stratégiques, d’obtenir des investissements, de relancer l’activité logistique et industrielle et de mettre en place un plan de marketing international.
Les ministères de l’Environnement et du Patrimoine culturel ont autorisé notamment les opérations de dragage et la construction d’un nouveau quai équipé d’une grue. Autres mesures importantes: le prolongement du Molo Settimo (qui héberge le terminal conteneurs), le basculement d’une zone de déchargement située entre deux quais, la remise en ordre du terminal ro-ro et le prolongement du quai Bersaglieri de la station maritime. La version présentée en 2009 prévoyait un investissement global compris entre 1,5 Md€ et 2 Md€. Une enveloppe qui devra être revue à la hausse, même si dans l’immédiat l’autorité portuaire préfère ne pas aborder la question des coûts. n
