Lors d’une interview accordée au JMM au début du mois de février, le directeur général du port d’Anvers, Eddy Bruyninckx, laissait entendre que l’idée d’un opérateur ferroviaire pour les trafics intraportuaires était lancée. À cette fin a été créé Railport S.A. par le port avec Alfaport représentant les intérêts maritimes et portuaires, et Essencia, qui représente l’industrie chimique. Après des mois de discussions, ce projet a atteint le stade de la réalisation. Railport cherche un partenaire. Un appel à candidatures a été lancé. Pour le 14 décembre, le dossier devrait être prêt. La formule d’opérateur de proximité se traduit à Anvers par Haven spoor operator (opérateur ferroviaire portuaire). Théoriquement, ledit opérateur devrait démarrer ses activités au début de l’année prochaine, sur certaines zones du port. Par la suite, c’est l’ensemble des zones portuaires rives droite et gauche qui seront concernées.
L’objectif est de disposer d’un opérateur organisant des services aussi flexibles que possible en toute neutralité, qui assurera la répartition des wagons entre les centres de formation locaux, les entreprises et le grand centre de formation Antwerp-Noord. Les entreprises locales et les industries pourront ainsi se soulager d’une grande partie des responsabilités pour les entrées et sorties des wagons sur leur site. Ledit opérateur n’aura pas d’exclusivité, et pas de monopole. D’autre part, son intervention ne concernera pas les trafics conteneurisés par trains-blocs constitués sur les grands terminaux, les tractions avec l’hinterland relevant d’autres opérateurs.
