Comme chaque année à l’occasion du SIL, l’équivalent espagnol de la SITL, l’Anfac, l’association espagnole des constructeurs d’automobiles, a publié son classement des ports espagnols réalisant des activités de manutention d’automobiles neuves. Sur la base de dix critères rassemblés dans deux ensembles (accessibilité, manutention), le document attribue une note globale sur 5. Dans l’ensemble, les ports espagnols sont relativement bien notés avec une moyenne générale de 4,1.
Comme en 2014, Valence demeure en tête du classement (4,5 points) mais partage cette place avec Tarragone (4,5) qui était au 3e rang l’année dernière. Cette ascension de Tarragone s’explique par la qualité de l’accès ferroviaire (4,1), une excellente performance en chargement/déchargement (camion4,8, rail 5, navire 4,7) et la rapidité du passage en douane (5). Valence est très bien noté dans tous les domaines sauf en ce qui concerne l’accès ferroviaire (3,7) et la douane (4).
Au second rang, on retrouve les deux mêmes ports qu’en 2014, à nouveau ex aequo: Santander et Pasaia avec 4,3 points chacun. Santander se détache par la qualité de la manutention en zone de stockage (4,5) et la douane (4,9). Pasaia est très bien noté en déchargement de train (5).
Sagonte (4,1) se classe au 3e rang et se trouve handicapé par l’absence d’accès ferroviaire, un élément désormais jugé crucial par les constructeurs. Viennent ensuite Gijón (4e), Vigo (5e) et Malaga (6e).
À la 7e et dernière place se trouve Barcelone qui est pourtant le no 1 espagnol pour le trafic roulier. Avec 3,7 points, le port catalan rétrocède même d’un rang par rapport à 2014 (6e). Barcelone obtient de mauvaises notes pour ce qui est des accès routiers (3,4) et ferroviaires (3,7), ce qui est plutôt surprenant compte tenu des efforts entrepris jusqu’ici. Mais c’est surtout le manque de flexibilité du service qui est mis en cause: sur ce critère, Barcelone obtient la pire note de tous les ports mentionnés (2,9).