Ce communiqué rappelle que ce projet constitue un risque majeur « d’affaiblissement des ports normands de l’axe Seine ». Évoquant les ports concurrents du nord de l’Europe, le président de la CCI de Rouen, Christian Hérail, n’hésite pas à déclarer que « la France leur construit un aspirateur à marchandises », ajoutant qu’on se « tire une balle dans le pied ». Dans le communiqué qu’il cosigne avec son homologue Vianney de Chalus, le président de la CCI du Havre, le président de la CCI de Rouen évoque « les risques que fait peser à terme ce projet sur les 20 000 emplois directs et les 18 000 emplois induits générés par les activités maritimes et portuaires en Haute-Normandie ». L’inquiétude avait également été relayée au mois de mars par le député maire du Havre Édouard Philippe (UMP) qui avait interpellé le secrétaire d’État chargé des Transports, Alain Vidalies, dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale.
Pré & post acheminement
Le canal Seine-Nord n’est pas le bienvenu en Haute-Normandie
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