La cour d’appel de Londres rend justice à MyFerryLink

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L’Autorité de la concurrence britannique reprochait l’acquisition des navires de la compagnie par Eurotunnel, l’accusant ainsi de position dominante et de distorsion de concurrence sur le détroit. Eurotunnel avait en conséquence décidé de revendre les trois navires et une solution de reprise était recherchée. Jusqu’ici, Eurotunnel loue les navires à la Scop. Les contrats arrivent à échéance le 2 juillet.

Côté français, un conflit était intervenu sur la stratégie à adopter entre la Scop et les partisans d’une Société d’économie mixte (SEM) et ceux qui préféraient la recherche d’un repreneur privé. Ce conflit était arrivé à son paroxysme le 13 avril lorsque le conseil de surveillance de la Scop SeaFrance, présidée par le syndicaliste Didier Cappelle, avait révoqué du directoire le directeur général adjoint Raphaël Doutrebente. Michel Giguet avait quant à lui été écarté de la présidence. Ces deux derniers estimaient que la SEM n’offrait pas une solution satisfaisante. Cette décision avait provoqué la colère du p.-d.g. d’ Eurotunnel, Jacques Gounon.

Un processus terminé

Aujourd’hui, Jean-Michel Giguet et Raphaël Doutrebente clament la « victoire de leur détermination » et dénoncent « les erreurs d’analyse de l’Autorité de la concurrence britannique ». Ils estiment également que, comme leur concurrent DFDS, la CMA souhaitait la mort de MyFerry Link. « Un processus aujourd’hui terminé », se réjouissent-ils.

Reste que le problème de la gouvernance de la compagnie demeure posé. Et le p.-d.g. d’Eurotunnel, étant donné le nouveau contexte, pourrait renoncer à vendre sa filiale.

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