Relancer la mobilisation autour du projet Saône-Moselle/Saône-Rhin

« Le projet Saône-Moselle/Saône-Rhin (SMSR) doit constituer une nouvelle priorité nationale et européenne, au moment où Bruxelles soutient la réalisation de liaisons interbassins comme Seine-Nord Europe », a déclaré André Rossinot lors de l’assemblée générale de l’association SMSR le 18 février. Pour le président de l’association, il s’agit de relancer la mobilisation autour de ce projet de liaison après « le coup dur » du classement du projet SMSR dans les réalisations de long à très long terme par le rapport de la commission Mobilités 21 en juin 2013, ainsi que l’abandon du débat public. Il compte sur le fait que « les lignes ont fortement bougé depuis le rapport de la commission, car investir dans les infrastructures, c’est nourrir la croissance des territoires à court terme et accroître leur compétitivité à moyen et long terme. » Une solution particulièrement intéressante dans l’actuel difficile contexte économique. Il en veut pour preuve le fait que « les pouvoirs publics ont récemment engagé un certain nombre de décisions dans le domaine des transports. » André Rossinot a donné en exemple la réalisation récente du débat public sur le projet de Port Seine Métropole Ouest. Aussi, l’association va poursuivre « une action ciblée en faveur de la réalisation de certaines infrastructures clés sur l’axe Rhône-Saône-Moselle dans un contexte qui semble favorable au développement du transport par voies navigables. » Il s’agit par exemple de soutenir les projets de desserte fluviale des grands ports maritimes ou de mise au grand gabarit de la Seine entre Bray et Nogent.