Les responsables de la Chambre de commerce et d’industrie de Brest ont présenté le 16 janvier le bilan des équipements dont ils ont la charge, et en particulier celui du port de commerce dont ils assurent la gestion pour le compte du conseil régional de Bretagne. Un bilan global en baisse de 4 % avec 2,75 Mt contre 2,87 Mt en 2013, qui, compte tenu du contexte global mais aussi celui plus particulier de l’industrie agroalimentaire bretonne, marquée par les difficultés des abattoirs Gad ou de Tilly-Sabco, reste satisfaisant.
Les exportations de viandes et poulets congelés, qui constituent, avec 197 801 t, une part non négligeable du trafic, sont en baisse de 22 % par rapport à l’année précédente. Paradoxalement, alors que l’élevage connaît des difficultés, les importations de céréales entrant dans la composition des aliments sont en augmentation de 9 % avec 896 546 t, les graines de soja ayant fait un bond de 33 % et dépassé les 600 000 t.
Autre conséquence de la crise de l’agroalimentaire, les conteneurs (en majorité reefers) ayant transité par les quais brestois ont également subi un tassement, 8 % de moins avec 54 505 EVP comptabilisés. Pétroles raffinés et gaz liquéfiés, en raison d’un hiver particulièrement doux, peu consommateur de chauffage, ont baissé respectivement de 5 % et 15 %, atteignant avec les biocarburants un total de 790 027 t.
La réparation navale, avec ses trois formes de radoub, a accueilli chez Damen 64 navires, soit quatre de plus qu’en 2013.
Les navires de croisière, enfin, ont été au nombre de quatorze, la saison ayant été impactée par les commémorations du débarquement et la quasi-absence de P & O Cruise.
