Alors que la présidente Dilma Rousseff vient d’être réélue, l’Association brésilienne des terminaux portuaires (ABTP) réclame, par le biais de son président Wilen Manteli, une « politique portuaire plus claire », ainsi que la création d’une agence autonome afin d’administrer les voies d’eau du sud du Brésil.
Selon des calculs préliminaires divulgués par l’association, 1 milliard de réaux environ (soit 312 M€) serait perdu chaque année lors de l’exportation de marchandises par le biais du port de Rio Grande, en raison de la logistique inadéquate de l’État de Rio Grande do Sul. Pour Wilen Manteli, l’exemple américain pourrait servir de modèle. Ce dernier rappelle qu’il existe une agence autonome aux États-Unis pour gérer le mode de transport fluvial, et que le fleuve Mississippi permet de transporter quelque 600 Mt de marchandises chaque année. Le directeur de l’ABTP estime qu’un système comparable pourrait être implanté au Brésil. La création d’une agence indépendante permettrait d’organiser, fiscaliser et régulariser le secteur, tout en asseyant une vision à long terme, indépendante des changements de gouvernements.