Sont en concurrence pour ce dossier Terminal Investment Link, société appartenant à China Merchants et MSC, Eurogate, société allemande, Ictsi, manutentionnaire philippin et le groupe Shanghai International Port Group. Si l’absence de Dubaï Port se comprend pour des raisons politiques, d’autres sociétés importantes du secteur sont absentes, à l’image d’APM Terminals, qui nous a confié ne pas voir comme une priorité actuelle les ports israéliens.
La seconde phase de ce dossier est actuellement en cours. Sa date de fin n’a pas été révélée par Israel Port Development company. Elle doit permettre aux sociétés retenues de choisir l’un ou l’autre des terminaux, voire les deux. Pour être retenues dans la seconde phase, les sociétés doivent pouvoir afficher un chiffre d’affaires d’au moins 400 M$, un trafic de 3 MEVP dans trois terminaux en 2011 et 2012 dont au moins un terminal totalise un trafic de plus de 750 000 EVP.
Les deux ports israéliens sont gérés actuellement par une société d’État, Israel Port Development Company, dont les coûts de manutention sont souvent qualifiés de prohibitifs par certains opérateurs. Face à cette privatisation des ports, les syndicats des ouvriers dockers rassemblent leurs forces.