Quai céréalier, déroctage, appontement pétrolier, le port rochelais a mené l’an dernier plusieurs gros chantiers sans influer sur ses trafics. L’effort se poursuit en 2014.
20 M€, ce sont les investissements réalisés l’an dernier sur le port de La Rochelle. 7,5 M€ sont allés aux déroctages des accès pour les approfondir et en améliorer les qualités nautiques. 5,7 M€ ont permis de rénover le quai Lombard, utilisé par la Sica Atlantique pour le chargement des céréales. 1,8 M€ a permis d’améliorer l’appontement pétrolier et 0,6 M€ a été apporté aux voies ferrées du port. Ces sommes étaient inscrites dans le contrat État-Région et dans le plan de relance portuaire.
Le déroulement de ces chantiers a parfois donné lieu à quelques acrobaties pour assurer les trafics. Cela a été notamment le cas du quai Lombard. Pourtant, malgré les travaux sur le quai, la Sica a enregistré un trafic record, en hausse de 32 % par rapport à l’année précédente. « Cela a été un challenge de tous les jours », a souligné Michel Puyrazat, président du directoire, lors de ses vœux pour 2014.
Optimiser l’espace terrestre
Ces investissements vont encore progresser en 2014. Cette année va démarrer l’aménagement du second quai de l’anse Saint-Marc. Une fois mis en service, ce nouveau quai devrait permettre de doper à nouveau le trafic des vracs agricoles, qui ont marqué le pas en 2013 avec une baisse de 10 %. Le port de service va lui aussi être réaménagé.
Les instances portuaires réfléchissent aussi aux propositions qu’elles vont faire pour le contrat de plan 2014-2020 qui doit être signé cette année. Les grands axes de cette réflexion portent sur la consolidation des infrastructures, dans le but d’accueillir des navires de tailles toujours plus grandes, et sur l’optimisation de l’espace portuaire, limité par des surfaces assez restreintes. « Actuellement, les activités sur la partie terrestre sont un peu mélangées. Nous allons voir comment optimiser encore cet espace. »
Enfin, le casier de La Repentie est toujours en cours de comblement. Mais à une vitesse plus grande que celle prévue à l’origine qui devait permettre d’achever le terre-plein pour 2022. Les roches récupérées grâce au déroctage ont en effet accéléré le comblement. De plus, le deuxième appel d’offres pour les éoliennes offshore, pour lequel La Rochelle est candidate, nécessite, si cette candidature est retenue, de nouveaux espaces. Cela pourrait donner un nouveau coup de pousse à l’avancée de ce terre-plein.