Les travaux ne seront interrompus « sous aucun prétexte »

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Dans un courrier daté du 30 décembre, le GUPC, dont l’actionnaire majoritaire est l’entreprise espagnole du BTP Sacyr, a menacé de suspendre le chantier dans un délai de 21 jours si l’Autorité du canal du Panama (ACP) ne versait pas la somme d’1,6 Md$ pour couvrir le surcoût dû à des problèmes géologiques. « Le délai qui a été mentionné est destiné à négocier et jamais il n’a été dit qu’il s’agissait d’arrêter les travaux, » a précisé Manuel Manriquez, représentant de l’entreprise espagnole Sacyr. Le 7 janvier, l’ACP a proposé une avance de fonds de 100 M$, en plus du report d’un remboursement de 83 M$ déjà avancés au GUPC, et demandé que celui-ci s’engage à verser de son côté 100 M$. En réponse, le consortium a réclamé à l’ACP une avance de 400 M$ dans les travaux, en attendant de trouver une solution au conflit. Les travaux, d’un montant total de 5,2 Md$, ont commencé en 2009 et devaient initialement se terminer en 2014 afin de coïncider avec le centenaire du canal. L’essentiel de l’ouvrage porte sur la construction d’une nouvelle série d’écluses pour permettre le passage de navires transportant jusqu’à 12 000 conteneurs, plus du double de la charge actuelle autorisée. La construction de ces écluses est avancée à 65 %, selon l’ACP, qui évalue également à 72 % l’évolution globale des travaux.

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