Arnaud Rieutort, directeur commercial du port de Sète, revient sur les conséquences du départ de l’armement Carmel. Il nous explique les impacts pour la place portuaire.
« La conséquence directe, c’est l’interruption provisoire du terminal fruitier, avec une mise en chômage technique des salariés de RTS (Reefer Terminal Sète). Autre impact: une baisse du travail de la main-d’œuvre (dockers et portuaires). Toutefois, cette interruption a eu lieu en fin de saison quand les volumes ont commencé à baisser. La cause principale de cet arrêt est le coût d’exploitation élevé des Calas. Le prix de la soute aujourd’hui représente plus de 50 % des frais d’exploitation de ces navires! Ce trafic avec Israël reste saisonnier et reprendra à la rentrée.
Des discussions et négociations sont en cours avec d’autres armateurs, ainsi que des exportateurs israéliens (qui sont souvent les prescripteurs et décideurs) pour que l’un d’entre eux revienne à Sète. En dehors d’Israël, nous travaillons sur d’autres origines qui pourraient venir sur Sète, telles que le Maroc, l’Afrique du Sud ou bien encore l’Amérique latine.
Le terminal fruitier à Sète bénéficie d’une bonne offre de service: rapidité du passage portuaire, contrôle phyto efficace grâce au PEC, rapidité de manutention, bonne desserte routière. »