Un premier bilan pour le terminal roulier

Ce projet, qui a démarré il y a trois ans et qui concerne le terminal roulier du Havre, a associé logisticiens, manutentionnaires, armateurs et universitaires. Objectif: rendre plus performant l’outil qui a traité en 2012 350 000 véhicules principalement à l’import. Un trafic en progression. Le but est d’atteindre les 500 000 unités à l’horizon 2015. Le Havre a ainsi pour ambition de se hisser à la hauteur de ports concurrents que sont Zeebrugge, Bremerhaven ou encore Anvers. La réunion n’a constitué qu’un point d’étape puisque le projet RoRo Max se poursuit et entre désormais dans une démarche plus commerciale. « C’est un projet compliqué et difficile, mais les objectifs ont été atteints ou sont en passe de l’être », se félicite Hervé Martel, le président du directoire du Grand port maritime du Havre (GPMH). Le responsable rappelle que la décroissance du trafic roulier du début des années 2000 au Havre a conduit les acteurs à se mobiliser et à se poser les bonnes questions. « Ce qu’il manquait, c’était une ambition collective », complète-t-il. Patrick Pirrat, expert industriel chez STX, a suivi de près le démarrage du projet RoRo Max. « Le Havre a une particularité. C’est un monde très clanique. Il a fallu fédérer. » Pour le responsable, il faut également considérer le terminal roulier comme un tout, « comme une usine ». Les partenaires ont travaillé sur quatre axes principaux, les flux physiques, les flux d’information, l’évolution de l’offre et l’amélioration continue. Parmi les acteurs qui ont « planché » sur le dossier, on trouve les opérateurs logistiques Cat, Gefco et Wallon, les manutentionnaires Manucar, Roussel, SMR et les services du Grand port maritime du Havre (GPMH). Dans le domaine de la recherche, le Critt T & L (centre d’études et de recherche en économie et gestion logistique) et la Soget se sont impliqués ainsi que différents laboratoires et écoles d’ingénieurs. Coté financement, la région Haute-Normandie a injecté 500 000 €. Les fonds européens (Feder) ont également versé 500 000 €.