La privatisation d’EBHI dans l’impasse

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L’Autorité portuaire de Gijon (APG) éprouve des difficultés à céder sa participation de 68,8 % dans le capital de la société EBHI qui exploite le principal terminal de vracs solides. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé. En 2010, l’APGV avait chargé un consultant de réaliser la cession de cette participation: aucun investisseur n’avait manifesté son intérêt malgré un prix revu à la baisse (50 M€ contre 150 M€).

En 2012, l’APG a annoncé une stratégie de désinvestissement processif. Une première tranche serait cédée en 2013 sans toutefois que l’APG perde le contrôle majoritaire. Puis, le reste serait vendu en deux étapes, en 2014 et en 2015. Cependant, ce nouveau schéma ne convainc pas. D’une part, le trafic des vracs solides est affecté par la crise, ce qui rend l’opération peu attrayante. D’autre part, les actionnaires privés d’EBHI, dont ArcelorMittal (11,2 % du capital) ne sont pas enthousiasmés par une cession progressive ni par le fait d’investir sans avoir le contrôle de la société. Surtout c’est la dépendance du trafic par rapport à l’activité d’ArcelorMital qui inquiète.

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