Au port autonome de Strasbourg, les trafics fluviaux reculent de 11 % sur les six premiers mois, tandis que les transports de conteneurs tous modes sont en baisse de 7 %. Néanmoins, les acheminements ferroviaires de conteneurs à partir de la plate-forme strasbourgeoise ont progressé de 38 % à la faveur de reports modaux, mais aussi grâce au dynamisme des navettes opérées par BCA, VFLI et Naviland. Même constat à Mulhouse, avec une progression de 15 % des trafics de conteneurs acheminés par la navette bihebdomadaire vers Anvers opérée par IFB. Une progression qui devrait se poursuivre avec le lancement d’ici 2013 d’un trafic de véhicules en pièces détachées à destination de Kalouga en Russie pour le compte de PSA Peugeot-Citroën. En termes de trafics de vrac, le port du sud Alsace devrait achever la commercialisation des dernières cellules de son nouveau hub vraquier à l’Île-Napoléon. Malgré les difficultés de navigation, le benjamin des ports rhénans, le port de Colmar, a vu grimper ses trafics au premier semestre grâce à la bonne santé du transformateur d’aluminium Constellium (ex-Alcan Rio Tinto) et du trader en acier Stemcor. Par ailleurs, l’investissement dans une grue d’une capacité de 80 t devrait permettre de relocaliser à Colmar une partie des trafics de pelles hydrauliques fabriquées par Liebherr. Enfin, sur la Moselle, le port de Nancy compense la baisse de ses trafics, notamment de combustibles solides, grâce au doublement du trafic historique de pâtes à papier. Par ailleurs, la montée en puissance de la plate-forme secondaire de Toul, opérationnelle depuis novembre, laisse augurer d’intéressantes perspectives. Elle représente 10 % des tonnages manutentionnés.
Pré & post acheminement
Les ports de l’Est perturbés par les restrictions de navigation
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