Suivis à 100 % par le personnel manutentionnaire et à hauteur de 14 % parmi les cadres du port par rapport à l’effectif disponible, les quatre derniers jours de grève continuent de bouleverser le trafic bordelais. Le 31 janvier, quatre navires chargés de laitier, potasse, sel et bois sciés étaient au mouillage au large de l’estuaire, alors que deux navires, l’un transportant des conteneurs et l’autre de l’huile étaient en cours de montée. À Bassens, sept navires à quai (coke de pétrole, colza, engrais, tourteaux soja, argile, nitrate ammonium, bois sciés) ont été impactés par la grève. D’après le port de Bordeaux, depuis le 17 janvier, quatre escales auraient été annulées concernant les marchandises suivantes: bois, argile, engrais, mélasse. Lors d’une con- férence de presse de janvier, Marie-Luce Bousseton, directrice générale du GPMB évoquait l’éventualité que « certains industriels se réorientent vers des ports étrangers, dont l’Espagne et notamment Bilbao et que certains opérateurs diffèrent des marchés ou réfléchissent aussi à un recours par voie terrestre. Il y a alors un vrai risque de recomposition des chaînes logistiques ».
Les Ports
Quatre escales annulées
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