Le gouvernement camerounais a demandé à une société sud-coréenne d'étudier un nouveau réseau ferré aboutissant aux ports et aux pays voisins.
Korpec and Chunsuk Engineering doit remettre, dans treize mois en vue de commencer les travaux juste après, un grand projet de remise en état et d'extension du réseau national. Plusieurs entreprises sud-coréennes s'y intéressent et sont prêtes à y investir, d'après Lee Hun Ki, chef d'une délégation sud-coréenne. Il s'agit de doubler la voie ferrée actuelle entre le port de Douala à l'ouest, la capitale Yaoundé et la ville de Ngaoundere à l'est et de faciliter le transport de la bauxite et de l'alumine de l'usine de Ngaoundal. Le projet inclut aussi la remise en état de la liaison entre Douala et Nkongsamba (ouest), au coeur d'une zone de culture de café robusta, avec une desserte de Kumba, centre commercial de la région de production de cacao. La ville de Douala sera dotée d'un réseau de tramway. Enfin, la ligne entre la frontière orientale du Cameroun et la République centrafricaine sera prolongée vers le sud-est vers la République du Congo et le Gabon.
« Les voies ferrées et les wagons sont vieux, délabrés et ne peuvent plus acheminer un flux croissant de marchandises, a déclaré Roger Ambassa Diné du ministère de l'Économie, de la Planification et du Développement régional, nous pensons qu'un réseau rénové procurera des devises étrangères par le transport de marchandises vers le Tchad et la République centrafricaine, pays enclavés, ainsi que vers le Nord de la République du Congo et du Gabon ».