Selon son directeur général Alan Olivier, il s’agit d’en faire une alternative viable au port sud-africain de Durban. Grindrod et Dubai World Ports (DPW) mettent au point un plan pour faire passer sa capacité à 40-50 Mt par an. Chacun détient une participation de 48,5 % dans son opérateur Portus Indico, le reste appartenant à des investisseurs locaux. De son côté, Portus Indico possède 51 % de Maputo Port Development Company (MPDC), dont le reste du capital est réparti entre l’État mozambicain et l’opérateur ferroviaire CFM.
Grindrod a déjà investi dans Maputo pour doubler la capacité de son terminal charbonnier et dans la construction d’un nouveau terminal pour voitures. Cela devrait permettre de récupérer du trafic de Durban, dont les contrats avec des entreprises sud-africaines expirent à la fin de l’année.
L’installation de ferrochrome du port de Maputo tourne à pleine capacité. Récemment, cinq navires y ont déchargé 82 115 t de minerai. En outre, un trafic de 1 Mt est attendu pour l’ensemble de l’année. Le plan de développement devrait inclure l’extension de capacité du terminal charbonnier à 16 Mt (6 Mt aujourd’hui), celles des terminaux de vracs et de véhicules, le dragage du port et la construction de quais supplémentaires.