Alain Deport, délégué général du site pétrochimique Shell de Berre l’Etang, a déclaré que « l’achat de la raffinerie Shell à Berre par Lyondell Basell, très grand groupe international qui place cette activité dans celles de son business, est un signe encourageant pour l’avenir ». Outre l’ensemble du site pétrochimique de Berre, Shell cède les infrastructures portuaires associées, les dépôts d’hydrocarbures de Rognac, de Valence, de Vilette, de Vienne, ainsi que des participations dans les sociétés de pipe-lines et de stockages (Manosque, Gie Crau, etc.) au groupe LyondellBasell qui possède déjà sur Fos des implantations industrielles importantes (Lyondell Fos, Basell Fos). Ce dernier s’affirme ainsi comme l’un des plus grands acteurs industriels de la région, tant en nombre d’emplois directs et indirects qu’en chiffre d’affaires. Pour Alain Deport, la cession se déroulera dans un cadre « de préservation de la totalité des emplois, du maintien des activités liées au raffinage et des contrats en cours sur les sites industriels, y compris les contrats de sous-traitance ».
Toujours selon lui, le désengagement du groupe pétrolier du raffinage français (Berre, Rouen, Strasbourg) s’explique par une réorientation vers le gaz et les énergies nouvelles. Il affirme que Shell « restera très présent dans les réseaux de vente de carburants, kérosène, bitumes, butane-propane, etc. ». Enfin, il confirme que Shell poursuit les consultations en vue de réaliser un terminal méthanier dans les installations portuaires du PAM à Fos, soit un investissement de plus de 500 M€. « Ce projet répond à la croissance des besoins d’approvisionnement en GNL du continent européen. »