Le port bloqué pendant deux jours

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Mouvement social sur le port de Papeete: le personnel du port autonome, les gens de mer, les acconiers et les transitaires se sont entendus pour bloquer le port ce lundi 19 février, selon le mot d’odre de la centrale CSTP/FO. Les navettes pour Moorea ne pouvaient pas appareiller, la zone sous douane était fermée, et les remorqueurs sont restés à quai. Un navire marchand, le Coral-Islander-II, a été contraint de rester au large.

L’activité de cabotage n’a pas été touchée.

Après leurs rotations matinales, les navettes, qui avaient effectué leurs rotations habituelles entre Papeete et Moorea, se sont vues bloquées par du personnel extérieur aux deux sociétés, Aremiti et SDM, non touchées elle-même par la grève. Fret et passagers étaient maintenus sur le quai. Le soir, pour éviter toute confrontation avec les usagers journaliers, les grévistes ont assoupli leur blocage, permettant aux seuls passagers de retourner sur l’Île de Moorea.

Les revendications portent sur des conditions de travail, l’évolution de conventions collectives, notamment pour les personnel navigants non-inscrits Enim, et le statut particulier d’une soixantaine de personnes, issues de la flottille administrative. Une revendication particulière porte aussi sur la mise en place de sanitaires au cœur de la zone douanière. L’un deux a failli y laisser la vie, pris en sandwich entre deux boîtes.

Après une nuit de négociations marathon, un protocole de fin de grève a été signé ce mardi matin. Le port autonome a repris son activité normale dès 10 heures. Outre le paquebot Saga-Rose, qui avait accosté sans remorqueur, les deux cargos en attente ont pu commencer leurs opérations.

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