D’ici à la fin juillet, devrait se mettre en place la commission gouvernementale franco-espagnole chargée de la rédaction du cahier des charges définissant une éventuelle "autoroute de la mer" entre l’Espagne et la France, répondait avec beaucoup de précaution, Pierre-Alain Roche, directeur des transports maritimes, routiers et fluviaux au ministère des Transports. Ce sujet fut abordé lors d’un point presse organisé le 27 juin sous la présidence de Patrice Raulin, directeur de la DGMT.
Après la rédaction du cahier des charges, sera lancé un appel à projets. L’une des difficultés de ce dossier bilatéral qui traîne depuis plusieurs années, venait, poursuivait Alain Roche, du fait que l’Espagne ne disposait pas de la ligne budgétaire permettant un soutien financier à une solution alternative au "tout route". C’est chose faite.
Une probable divergence de conception entre administrations n’est pas à exclure: "nous avons fait de gros efforts vers le pragmatisme", répondait, prudent, Pierre-Alain Roche.
L’appel à projets sera "très ouvert", poursuivait-il. Le navire roulier ne sera donc pas imposé et le 45′ palletwide aura sa chance. C’est à l’opérateur de décider et non aux administrations. Il faudrait cependant éviter de financer un feeder pour 20 et 40′.