En dépôt de bilan depuis octobre dernier, la Compagnie Marseillaise de Réparation (CMR) a vu une fois de plus sa période de redressement judiciaire prolongée jusqu’au 4 septembre. Le tribunal de commerce de Marseille en a décidé ainsi dans son attendu du 22 juin.
Ce nouveau délai semble satisfaire toutes les parties en présence. Les 126 salariés de l’entreprise de réparation navale inquiets du devenir de leurs congés payés. Le repreneur affiché, le groupe Boluda et sa filiale l’Union Naval Barcelona (UNB) qui ont fait des offres depuis plusieurs mois et qui ont réussi à décrocher l’amodiation des formes de radoub 8 et 9 (la convention avec le PAM n’est toujours pas signée). Et les différents acteurs collatéraux, PAM, CMA CGM, SNCM, professionnels, préfecture qui cherchaient à maintenir l’activité de ce secteur industriel.
Ce sursis accordé semble placé sous de bons auspices. Ces deux derniers mois, l’activité a été bénéficiaire et le carnet de commandes (avec un navire de la CMA CGM) devrait assurer un été confortable. Si tout se déroule bien, la CMR passera à la rentrée sous le giron de Boluda-UNB.
D’autant que l’autre candidat à la reprise, le chantier génois San Giorgio del Porto s’est officiellement retiré de la partie.
