À La Rochelle, l’utilisation du fer pour acheminer les céréales jusqu’au port, comme pour l’expédition d’autres marchandises, est en forte baisse ces dernières années. Le nombre des trains est passé de 500 à 100 par an. Cette question, évoquée avec la presse à l’occasion de la bourse maritime des grains, fait l’objet d’une réflexion au niveau du port autonome. L’objectif est de relancer le transport par rail pour le faire passer à 600 ou 700 trains par an.
D’ici à 2009, le Port autonome de La Rochelle (PALR) doit devenir propriétaire des voies ferrées du port. Il pourra alors mettre en œuvre une nouvelle organisation pour en améliorer le coût et l’exploitation. "Nous deviendrons responsables de ce réseau et nous nous donnerons les moyens de le gérer sur mesure en fonction des besoins du port", explique Laurent Martens, le directeur général du PALR. Le port pourra organiser des trains entiers et, avec la mise en concurrence des opérateurs de transports ferroviaires, choisir ceux dont l’offre sera la plus intéressante.
Pour préparer la réforme de la gestion des voies ferrées portuaires, des travaux de sécurisation sont déjà prévus dans les projets que doit présenter le port pour le prochain contrat État-région. Un million d’euros va être investi dans la suppression de trois points noirs avec la réalisation de deux passages à niveau et la séparation des trafics routiers et ferroviaires sur la partie ouest de la chaussée de ceinture nord. Le but est bien de relancer ce mode de pré et de post-acheminement sur le port.
