Fin août, un an seulement après la pose de la première pierre de son usine, la société Lhyfe a commencé à produire ses premières centaines de kilos d’hydrogène renouvelable produit directement à partir d’énergie éolienne.
Directement connectée à un parc éolien, l'usine vendéenne de Bouin constitue une prouesse technique unique, une première mondiale. Elle s’inscrit par ailleurs parfaitement dans la stratégie nationale de déploiement de l’hydrogène et plus globalement dans le plan de relance français.
Le pure player français de l’hydrogène vert en a déjà produit 627 kilos grâce à un électrolyseur alimenté par des éoliennes situées à quelques mètres.
Cette première production est destinée à la finalisation des tests avant le début de la production industrielle et de la commercialisation, fin septembre, notamment auprès de nouveaux partenaires dont les noms seront dévoilés prochainement.
Lhyfe produira alors 300 kg d’hydrogène renouvelable quotidiennement, avant de passer à une tonne par jour dans les prochains mois et alimenter des centaines de véhicules. La start-up ambitionne de devenir le premier fournisseur d'énergie verte pour le transport terrestre et maritime, sans utiliser d'électricité nucléaire ou d'énergies fossiles, un enjeu pour la transition écologique et un marché colossal. "L’hydrogène est très pertinent pour les véhicules les plus gros, explique Matthieu Guesné, président fondateur de Lhyfe. Il y a 54 millions de camions et 1,4 millions de bus en Europe".
Pour créer une filière hydrogène vert en France, le gouvernement a annoncé en septembre 2020, un plan de 7 milliards d'euros d'ici à 2030, dont 2,4 milliards investis entre 2020 et 2023.
Le plan prévoit de développer les capacités de production nationales, favoriser le développement d'une mobilité lourde à hydrogène (camions, bennes à ordure, bus…) et soutenir la recherche et l'innovation dans ce domaine.
L'objectif visé est aussi que ce plan d'investissement génère entre 50 000 et 150 000 emplois directs et indirects.
Directement connectée à un parc éolien, l'usine vendéenne de Bouin constitue une prouesse technique unique, une première mondiale. Elle s’inscrit par ailleurs parfaitement dans la stratégie nationale de déploiement de l’hydrogène et plus globalement dans le plan de relance français.
Passage progressif à l'échelle industrielle
Le pure player français de l’hydrogène vert en a déjà produit 627 kilos grâce à un électrolyseur alimenté par des éoliennes situées à quelques mètres.
Cette première production est destinée à la finalisation des tests avant le début de la production industrielle et de la commercialisation, fin septembre, notamment auprès de nouveaux partenaires dont les noms seront dévoilés prochainement.
Lhyfe produira alors 300 kg d’hydrogène renouvelable quotidiennement, avant de passer à une tonne par jour dans les prochains mois et alimenter des centaines de véhicules. La start-up ambitionne de devenir le premier fournisseur d'énergie verte pour le transport terrestre et maritime, sans utiliser d'électricité nucléaire ou d'énergies fossiles, un enjeu pour la transition écologique et un marché colossal. "L’hydrogène est très pertinent pour les véhicules les plus gros, explique Matthieu Guesné, président fondateur de Lhyfe. Il y a 54 millions de camions et 1,4 millions de bus en Europe".
La filière se structure
Pour créer une filière hydrogène vert en France, le gouvernement a annoncé en septembre 2020, un plan de 7 milliards d'euros d'ici à 2030, dont 2,4 milliards investis entre 2020 et 2023.
Le plan prévoit de développer les capacités de production nationales, favoriser le développement d'une mobilité lourde à hydrogène (camions, bennes à ordure, bus…) et soutenir la recherche et l'innovation dans ce domaine.
L'objectif visé est aussi que ce plan d'investissement génère entre 50 000 et 150 000 emplois directs et indirects.