Comme l'a relevé FranceRoutes sur ce site le 3 avril, la ministre des Transports a renouvelé sa volonté de taxer les poids lourds pour financer la construction et l'entretien des infrastructures routières. En réaction à ces déclarations, la profession du transport routier de marchandises (TRM) exprime « son exaspération face à la rengaine « il faut taxer les poids lourds » ». Les organisations professionnelles FNTR et TLF l'ont souligné dans un communiqué publié le 4 avril.
Les réactions des conducteurs sont tout aussi virulentes, comme on peut le constater en lisant les commentaires sur la page Facebook officielle de FranceRoutes.
« Avant toute discussion et en tout premier lieu, la FNTR et l'union TLF rappellent avec constance leur refus strict de toute contribution supplémentaire quelle que soit la forme de la taxation. La compétitivité des entreprises du transport routier de marchandises, déjà extrêmement fragilisée par la forte concurrence internationale, ne doit pas être sacrifiée. La profession ne peut pas être le bouc émissaire de l'incapacité de l'État à trouver un financement pérenne pour les infrastructures. Sauf si le souhait du gouvernement est de voir les poids lourds français remplacés par des poids lourds étrangers... »
« Nous exprimons à nouveau notre opposition la plus ferme à toute taxation supplémentaire du seul mode de transport routier qui aurait pour conséquence d'handicaper la compétitivité de nos entreprises et leur capacité à poursuivre les efforts considérables engagés pour mener à bien la transition énergétique », déclarent Jean-Christophe Pic, président de la FNTR et Yves Fargues, président de l'Union TLF.
Pour la FNTR et l'Union TLF : « les recettes actuellement engendrées par les usagers de la route (39 milliards d'euros collectés chaque année) doivent être mieux fléchées vers la régénération des infrastructures et ce sans qu'il soit nécessaire de créer des recettes supplémentaires. En effet, face aux baisses des dotations nationales, les régions recherchent de nouvelles sources de financement et réclament la taxation régionale des poids lourds. Or, les régions et départements bénéficient de la moitié de la TICPE collectée par l'État, soit 14 milliards d'euros... qu'elles utilisent principalement pour couvrir les dépenses sociales ».
Combler la dette ferroviaire, accélérer le report modal, financer les infrastructures… Les organisations professionnelles du TRM regrettent que la solution de taxer les poids lourds soit le recours au défaut d'organisation du pays en matière de mobilité. « La taxation des poids lourds pour faire face aux contraintes rencontrées actuellement par le gouvernement en termes de mobilité est une idée simpliste qui commence à lasser... »
Les réactions des conducteurs sont tout aussi virulentes, comme on peut le constater en lisant les commentaires sur la page Facebook officielle de FranceRoutes.
La réaction des organisations professionnelles :
« Avant toute discussion et en tout premier lieu, la FNTR et l'union TLF rappellent avec constance leur refus strict de toute contribution supplémentaire quelle que soit la forme de la taxation. La compétitivité des entreprises du transport routier de marchandises, déjà extrêmement fragilisée par la forte concurrence internationale, ne doit pas être sacrifiée. La profession ne peut pas être le bouc émissaire de l'incapacité de l'État à trouver un financement pérenne pour les infrastructures. Sauf si le souhait du gouvernement est de voir les poids lourds français remplacés par des poids lourds étrangers... »
« Nous exprimons à nouveau notre opposition la plus ferme à toute taxation supplémentaire du seul mode de transport routier qui aurait pour conséquence d'handicaper la compétitivité de nos entreprises et leur capacité à poursuivre les efforts considérables engagés pour mener à bien la transition énergétique », déclarent Jean-Christophe Pic, président de la FNTR et Yves Fargues, président de l'Union TLF.
Les recettes détournées de la route
Pour la FNTR et l'Union TLF : « les recettes actuellement engendrées par les usagers de la route (39 milliards d'euros collectés chaque année) doivent être mieux fléchées vers la régénération des infrastructures et ce sans qu'il soit nécessaire de créer des recettes supplémentaires. En effet, face aux baisses des dotations nationales, les régions recherchent de nouvelles sources de financement et réclament la taxation régionale des poids lourds. Or, les régions et départements bénéficient de la moitié de la TICPE collectée par l'État, soit 14 milliards d'euros... qu'elles utilisent principalement pour couvrir les dépenses sociales ».
Combler la dette ferroviaire, accélérer le report modal, financer les infrastructures… Les organisations professionnelles du TRM regrettent que la solution de taxer les poids lourds soit le recours au défaut d'organisation du pays en matière de mobilité. « La taxation des poids lourds pour faire face aux contraintes rencontrées actuellement par le gouvernement en termes de mobilité est une idée simpliste qui commence à lasser... »