Les organisations syndicales de conducteurs routiers ont écrit au ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, pour exiger "le respect de la dignité des conducteurs" durant ce deuxième confinement.
C'est assez rare, CFDT Route, CGT, FO et CFTC Transports ont rédigé un courrier commun à Jean-Baptiste Djebbari. Ils demandent une audience en urgence afin d'exiger "le respect de la dignité des conducteurs routiers", jusqu'à la fin de ce deuxième confinement.
Ce courrier a été relayé aux préfets de Région.
Le 28 octobre 2020, le Président de la République a annoncé le renforcement des mesures et restrictions visant à lutter contre la crise sanitaire, dans un premier temps, du 30 octobre au 1er décembre 2020.
"Les organisations syndicales représentatives constatent avec désolation, que l’Etat n’a pas su tirer les leçons du passé. Une fois encore, les conditions de travail des conducteurs routiers vont être impactées par la fermeture des relais routiers, écrivent-elles dans un communiqué.
Ce manque de considération à l’endroit des salariés que l’on dit essentiels à la nation est scandaleux ! La fermeture des relais routiers qui assuraient la restauration, le stationnement pendant les périodes de repos, des sanitaires décents et une vie sociale est une offense à la dignité des conducteurs routiers.
Les organisations syndicales interpellent fermement le Président de la République et son gouvernement, afin que ces relais routiers soient considérés comme indispensables à la poursuite des activités du transport et bénéficient à ce titre, de dérogations qui leur permettent d’assurer aux conducteurs des conditions de travail décentes, auxquelles tout travailleur a droit.
Les organisations syndicales seront intransigeantes sur cette demande et prendront leurs responsabilités en soutenant les salariés de la Convention collective nationale des transports et activités auxiliaires (CCNTR) qui souhaitent se mobiliser pour le respect de leur dignité, si le gouvernement ne prend pas la mesure de la situation".
Les transporteurs de l’Unostra (Union nationale des organisations syndicales des transporteurs routiers automobile) ont prévenu le gouvernement, et les sociétés d'autoroutes : "Ils n’accepteront pas de faire revivre à leurs salariés la carence en sanitaires et en espaces de restauration qu’ils ont vécue lors du premier confinement". Et l'organisation de menacer : "Ce sera : pas de restos + pas de sanitaires = pas de livraison de marchandises".
Le 2 novembre après-midi, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, Emmanuelle Wargon, ministre déléguée chargée du Logement et Bérangère Abba, secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité ont réuni par visioconférence les représentants des secteurs de l’énergie, des transports, du logement, du BTP, de l’eau et des déchets pour faire un point de situation sur les mesures mises en œuvre dans le cadre du reconfinement.
A l'issue de cette réunion, lors d'une conférence de presse en ligne expéditive, Barbara Pompili a affirmé que le gouvernement était enclin à respecter la dignité des routiers. Elle n'apportait cependant aucune réponse concrète sur l'obligation de tenir les sanitaires ouverts et entretenus (pas de décret/arrêté), même si elle affirmait que le gouvernement étudiait la question.
Restez connectés à FranceRoutes.fr pour en savoir plus !
C'est assez rare, CFDT Route, CGT, FO et CFTC Transports ont rédigé un courrier commun à Jean-Baptiste Djebbari. Ils demandent une audience en urgence afin d'exiger "le respect de la dignité des conducteurs routiers", jusqu'à la fin de ce deuxième confinement.
Ce courrier a été relayé aux préfets de Région.
Le 28 octobre 2020, le Président de la République a annoncé le renforcement des mesures et restrictions visant à lutter contre la crise sanitaire, dans un premier temps, du 30 octobre au 1er décembre 2020.
Fermeture des relais routiers
"Les organisations syndicales représentatives constatent avec désolation, que l’Etat n’a pas su tirer les leçons du passé. Une fois encore, les conditions de travail des conducteurs routiers vont être impactées par la fermeture des relais routiers, écrivent-elles dans un communiqué.
Ce manque de considération à l’endroit des salariés que l’on dit essentiels à la nation est scandaleux ! La fermeture des relais routiers qui assuraient la restauration, le stationnement pendant les périodes de repos, des sanitaires décents et une vie sociale est une offense à la dignité des conducteurs routiers.
Relais indispensables
Les organisations syndicales interpellent fermement le Président de la République et son gouvernement, afin que ces relais routiers soient considérés comme indispensables à la poursuite des activités du transport et bénéficient à ce titre, de dérogations qui leur permettent d’assurer aux conducteurs des conditions de travail décentes, auxquelles tout travailleur a droit.
Menace de mobilisation
Les organisations syndicales seront intransigeantes sur cette demande et prendront leurs responsabilités en soutenant les salariés de la Convention collective nationale des transports et activités auxiliaires (CCNTR) qui souhaitent se mobiliser pour le respect de leur dignité, si le gouvernement ne prend pas la mesure de la situation".
Les petits transporteurs à l'unisson
Les transporteurs de l’Unostra (Union nationale des organisations syndicales des transporteurs routiers automobile) ont prévenu le gouvernement, et les sociétés d'autoroutes : "Ils n’accepteront pas de faire revivre à leurs salariés la carence en sanitaires et en espaces de restauration qu’ils ont vécue lors du premier confinement". Et l'organisation de menacer : "Ce sera : pas de restos + pas de sanitaires = pas de livraison de marchandises".
Réunion ce lundi après-midi
Le 2 novembre après-midi, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, Emmanuelle Wargon, ministre déléguée chargée du Logement et Bérangère Abba, secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité ont réuni par visioconférence les représentants des secteurs de l’énergie, des transports, du logement, du BTP, de l’eau et des déchets pour faire un point de situation sur les mesures mises en œuvre dans le cadre du reconfinement.
A l'issue de cette réunion, lors d'une conférence de presse en ligne expéditive, Barbara Pompili a affirmé que le gouvernement était enclin à respecter la dignité des routiers. Elle n'apportait cependant aucune réponse concrète sur l'obligation de tenir les sanitaires ouverts et entretenus (pas de décret/arrêté), même si elle affirmait que le gouvernement étudiait la question.
Restez connectés à FranceRoutes.fr pour en savoir plus !