Soulagement, le jeudi 14 juin au Parlement européen : les députés réunis en séance plénière ont rejeté les mandats de négociations sur les trois textes du volet social du Paquet Mobilité votés le 4 juin par la commission Transports.
Ces textes menaçaient les conditions de vie et de travail de plus de 1,9 millions de chauffeurs routiers en Europe. Ils prévoyaient notamment d’autoriser les repos hebdomadaires en cabine, une disposition pire que celle initialement prévue par la Commission européenne, qui l’interdisait.
Second point scandaleux : ces textes prévoyaient une flexibilisation des temps de conduite et de repos avec pour conséquence directe une réduction du temps de repos hebdomadaires à 24h en cabine sur deux semaines consécutives.
Un autre rapport visait à exclure de la directive travailleurs détachés toutes les opérations de transport international de marchandise ainsi que les opérations de transport international de passagers par bus et autocar.
"Ce 14 juin, le Parlement européen vient de rejeter les positions ultra libérales de la commission transports", constate avec satisfaction l'Organisation des transporteurs routiers européens (OTRE). "Elles étaient inadmissibles et en totale opposition avec les positions défendues par notre organisation professionnelle. C’est un camouflet pour les pays du Visegrad (groupe informel réunissant quatre pays d’Europe centrale : la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie, ndlr) et la présidence Bulgare".
Seule fausse note pour le camp français : le Parlement européen a décidé de rouvrir le débat sur ce rapport. "C’est une décision démocratique et nous nous efforcerons de défendre les avancées que nous avions obtenues sur ce rapport pour mieux lutter contre les sociétés boîtes aux lettres et contre la libéralisation accrue des marchés nationaux de transport de marchandise", commente la délégation française des eurodéputés socialistes. Un rendez-vous est donc à prendre pour la prochaine réunion plénière, au mois de juillet.
Les organisations professionnelles françaises restent vigilantes, comme l'indique l'OTRE dans un communiqué le 15 juin.
Ces textes menaçaient les conditions de vie et de travail de plus de 1,9 millions de chauffeurs routiers en Europe. Ils prévoyaient notamment d’autoriser les repos hebdomadaires en cabine, une disposition pire que celle initialement prévue par la Commission européenne, qui l’interdisait.
Le repos en cabine, ça coince
Second point scandaleux : ces textes prévoyaient une flexibilisation des temps de conduite et de repos avec pour conséquence directe une réduction du temps de repos hebdomadaires à 24h en cabine sur deux semaines consécutives.
Un autre rapport visait à exclure de la directive travailleurs détachés toutes les opérations de transport international de marchandise ainsi que les opérations de transport international de passagers par bus et autocar.
Positions ultra libérales
"Ce 14 juin, le Parlement européen vient de rejeter les positions ultra libérales de la commission transports", constate avec satisfaction l'Organisation des transporteurs routiers européens (OTRE). "Elles étaient inadmissibles et en totale opposition avec les positions défendues par notre organisation professionnelle. C’est un camouflet pour les pays du Visegrad (groupe informel réunissant quatre pays d’Europe centrale : la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie, ndlr) et la présidence Bulgare".
Seule fausse note pour le camp français : le Parlement européen a décidé de rouvrir le débat sur ce rapport. "C’est une décision démocratique et nous nous efforcerons de défendre les avancées que nous avions obtenues sur ce rapport pour mieux lutter contre les sociétés boîtes aux lettres et contre la libéralisation accrue des marchés nationaux de transport de marchandise", commente la délégation française des eurodéputés socialistes. Un rendez-vous est donc à prendre pour la prochaine réunion plénière, au mois de juillet.
Les organisations professionnelles françaises restent vigilantes, comme l'indique l'OTRE dans un communiqué le 15 juin.