Face à la fronde des Gilets jaunes, craignant de voir les transporteurs routiers rejoindre le mouvement, le gouvernement a décidé de reporter le projet de vignette poids lourd.
FranceInfo vient de révéler, ce 22 novembre, une nouvelle qui va soulager le secteur du transport routier de marchandises (TRM) : le gouvernement a décidé de reporter le projet de vignette poids lourd, qui était dans le dossier de la loi d'orientation sur les mobilités (LOM) dont l'examen est prévu en janvier 2019.
Il était prévu que cette nouvelle taxe rapporte 500 millions d'euros par an, et la ministre des Transports la mettait en avant à chacune de ses sorties médiatiques, y voyant un moyen de financer l'entretien des infrastructures routières. Elisabeth Borne a même dévoilé son prix mi-octobre (lire cet article de FranceRoutes pour en savoir plus).
Mais les organisations professionnelles du TRM n'en voulaient pas, et l'ont elles aussi fait savoir bruyamment. Avant la grogne des Gilets jaunes, les syndicats patronaux de transporteurs comme de conducteurs y voyaient un motif de mobilisation (lire cet article de FranceRoutes.fr pour en savoir plus). Selon eux, les entreprises du TRM versent déjà leur obole, le problème étant plutôt de flécher la destination de ces ressources issues de différentes taxes (TICPE, taxe à l'essieu...).
Mais le moment de l'action n'était pas venu, et les transporteurs routiers n'ont pas appelé à manifester aux côtés des Gilets jaunes, ne voulant pas mélanger des revendications professionnelles à la colère des particuliers (lire cet article de FranceRoutes.fr pour comprendre les motivations des organisations professionnelles).
En supprimant la vignette, que cherche l'exécutif : à profiter d'un effet d'annonce prompt à désamorcer la colère ? A remercier le secteur du TRM de n'avoir pas bloqué le pays ? A s'allier ce secteur professionnel ? Un peut de tout cela peut être.
Quoiqu'il en soit, il est étonnant de voir reportée une mesure intégrée à un projet de loi qui n'a encore été présenté ni à l'Assemblée nationale ni au Sénat, ni même en Conseil des ministres.
Le gouvernement cherche avant tout à éviter un embrasement social. Et à ne pas jeter le trouble durant une période de Noël cruciale pour l'économie française. Les transporteurs lui en seront-ils reconnaissants ? La réponse dans quelques semaines.
Pour lire l'article sur FranceInfo cliquez sur ce lien.
FranceInfo vient de révéler, ce 22 novembre, une nouvelle qui va soulager le secteur du transport routier de marchandises (TRM) : le gouvernement a décidé de reporter le projet de vignette poids lourd, qui était dans le dossier de la loi d'orientation sur les mobilités (LOM) dont l'examen est prévu en janvier 2019.
Il était prévu que cette nouvelle taxe rapporte 500 millions d'euros par an, et la ministre des Transports la mettait en avant à chacune de ses sorties médiatiques, y voyant un moyen de financer l'entretien des infrastructures routières. Elisabeth Borne a même dévoilé son prix mi-octobre (lire cet article de FranceRoutes pour en savoir plus).
Mais les organisations professionnelles du TRM n'en voulaient pas, et l'ont elles aussi fait savoir bruyamment. Avant la grogne des Gilets jaunes, les syndicats patronaux de transporteurs comme de conducteurs y voyaient un motif de mobilisation (lire cet article de FranceRoutes.fr pour en savoir plus). Selon eux, les entreprises du TRM versent déjà leur obole, le problème étant plutôt de flécher la destination de ces ressources issues de différentes taxes (TICPE, taxe à l'essieu...).
Les bons élèves remerciés ?
Mais le moment de l'action n'était pas venu, et les transporteurs routiers n'ont pas appelé à manifester aux côtés des Gilets jaunes, ne voulant pas mélanger des revendications professionnelles à la colère des particuliers (lire cet article de FranceRoutes.fr pour comprendre les motivations des organisations professionnelles).
En supprimant la vignette, que cherche l'exécutif : à profiter d'un effet d'annonce prompt à désamorcer la colère ? A remercier le secteur du TRM de n'avoir pas bloqué le pays ? A s'allier ce secteur professionnel ? Un peut de tout cela peut être.
Quoiqu'il en soit, il est étonnant de voir reportée une mesure intégrée à un projet de loi qui n'a encore été présenté ni à l'Assemblée nationale ni au Sénat, ni même en Conseil des ministres.
Le gouvernement cherche avant tout à éviter un embrasement social. Et à ne pas jeter le trouble durant une période de Noël cruciale pour l'économie française. Les transporteurs lui en seront-ils reconnaissants ? La réponse dans quelques semaines.
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