A priori, le + 1,32 % enregistré par Ports de Lille en 2016, ne fait pas rêver. Les déboires du BTP (- 900 000 t) et de la filière céréalière y sont pour beaucoup.
Cependant, lorsqu'on regarde le détail des différents modes de transport, la société a enregistré des scores significatifs notamment pour le fluvial et le ferroviaire.
La voie d’eau 43 % des trafics
La voie d'eau reste, tout naturellement, le premier mode avec 43 % des trafics. L'année dernière, 1,69 Mt (dont 130 589 EVP en transport conteneurisé) a été transporté, soit + 9,32 % par rapport à 2015. Plutôt pas mal d'autant que Voies nagigables de France (VNF) enregistre une baisse de 4 % des trafics sur la région.
La métallurgie, le transport de conteneurs, des produits manufacturés (de la pâte à papier surtout) et les matériaux de construction ont choisi le fleuve.
Rebond du ferroviaire
Plus spectaculaire, le fret ferroviaire a marqué un bond de 89,5 % avec 270 762 tonnes et a multiplié ses flux par 6 en deux ans.
L'ouverture des deux lignes opérées par T3M vers Toulouse et Bordeaux a boosté les flux et la nouvelle ligne vers Marseille prévue cette année et exploitée par T3M avec Greenmodal devrait permettre de garder cette dynamique.
Le transport d'eau minérale vers le port de Santes et des matériaux de carrière participent aussi du rebond connu par le rail. En revanche, la route est en recul de 3,52 %.
Ports de Lille est confiant pour 2017 surtout depuis la naissance de Norlink Ports, le 25 janvier dernier où il côtoie, entre autres, les ports de Dunkerque, Boulogne et Calais.