Un imposant programme d'embauches est prévu pour cette année par DHL Express France : au total, plus de 450 pesonnes devraient être recrutées, dont 280 pour des postes d'agents de quai, trafic, d'exploitation, manutentionnaires et superviseurs. En effet, la société s'attend à une hausse des volumes liée au e-commerce de 6 %, après avoir enregistré une augmentation de + 7 % en 2018. "Un colis sur trois importé par DHL Express concerne des livraisons aux particuliers contre seulement 2 % en 2010 ! ", a récemment souligné le Pdg, Philippe Prétat.
Les nouvelles embauches concernent aussi la force commerciale et le service clients. Dans le premier cas, 22 nouvelles recrues viendront étoffer la force de vente présente au Bourget et notamment le nouveau service "micro-clients" (profils Bac + 4 et Bac + 5). Les commerciaux de terrain (300, effectif à ce jour) sont également appelés à croître (profils recherchés Bac + 5). De plus, un nouveau département dédié aux ventes a été mis en place avec la nomination de deux responsables régionaux ventes (pour les zones Sud et Paris) ainsi que trois nouveaux postes d'assistants commerciaux.
Parallèlement, 60 personnes sont recherchées pour le service clients pour ses deux sites du Bourget et de Lyon (Bac + 2, Bac + 3).
Des partenariats multiples
Pour mener à bien ses recrutements, DHL Express n'a pas lésiné à renforcer le lien avec un certain nombre d'établissements tels que Paris Dauphine ou l'Université Paris Est Créteil Val-de-Marne. Par ailleurs, ces accords concernent aussi bien les recrutements pour l'activité route que pour l'aérien. À ce sujet, la société a mis en place une Customs Academy, que viennent d'intégrer 10 nouveaux collaborateurs pour parfaire leurs compétences en matière de douanes et se préparer au scénario post-Brexit. Dans l'aérien, c'est le nouveau hub de Paris Charles de Gaulle, prévu en 2021, qui sera demandeur de ressources. D'où les partenariats avec ISTELI et l'ENAC.
9 M€ d'investissements
DHL Express France a également prévu d'importants investissements, de l'ordre de 9 M€ pour ses agences. Cette année, les sites de Annecy et de Mulhouse seront remplacés par deux sites plus importants pour mieux gérer la hausse de l'activité. La plateforme aérienne de Marseille et l'agence de Nice sont aussi concernées par ces investissements qui visent de manière générale à l'extension ou à la modernisation des sites existants.