La fréquentation record à la Journée du transport combiné organisée à Paris le 9 octobre, constitue bien un signe du surcroît d’intérêt porté à ce mode de transport. Cela ne représente pas une surprise en soi tant les facteurs devant contribuer à ce report modal se multiplient.
Plusieurs facteurs en ligne de compte
Le principal est assurément lié aux pénuries de main-d’œuvre que doit supporter le transport routier. Selon des données récentes, il manquerait, à l’heure actuelle, 50 000 conducteurs pour couvrir les besoins de ce secteur, dont la part modale était de… 89,1 % en 2018. Certains observateurs avancent même que "c’est un vrai sujet sociétal, le métier de conducteur étant devenu un métier de reconversion".
La fiscalité routière avec des débats en cours autour du projet de loi de finances 2020 ne manque pas d’inquiéter également les transporteurs et les chargeurs tout comme la congestion routière. Sans oublier la démarche environnementale dans laquelle les chargeurs veulent s’inscrire.
Une rentrée porteuse
En l’espace de quelques semaines, ce ne sont pas moins de trois liaisons de transport combiné qui ont vu le jour. Transfert, filiale du groupe Lahaye Global Logistics, a ouvert le bal le 7 septembre avec une nouvelle liaison entre Rennes et Gennevilliers. Présentée comme la seule alternative envisageable, la solution du combiné rail-route achemine des voussoirs pour alimenter le chantier Eole (prolongement à l’ouest de la ligne de RER E parisien).
Puis, Marfret, via sa filiale FluvioFeeder Armement a suivi en mettant en place, le 3 octobre dernier, un trafic de conteneurs échangés entre le terminal à conteneurs TCMD de Rouen et le terminal de Bonneuil-sur-Marne au sud-est de Paris.
Dans la foulée, c’est le groupe suisse Hupac qui a annoncé la création d’une ligne Perpignan-Cologne à compter du 1er janvier 2020. Les convois transporteront aussi bien des conteneurs que des semi-remorques.
Lire l'intégralité de l'article (accès réservé) dans L'Officiel des Transporteurs n°2995 du 8 novembre 2019.