Lors du colloque, une table ronde a été dédiée à la logistique urbaine. Elle a fait apparaître des besoins sur le stationnement en zones de livraison. « Il faut travailler main dans la main à la fois pour fluidifier la circulation mais aussi faciliter le travail des livreurs », souligne Philippe Barbier, président de la Confédération des grossistes de France. « 50 % des livraisons se font en double file et 86 % des livraisons s’effectuent à domicile », avance Franck Dhersin, conseiller régional des Hauts-de-France. Pour que la logistique urbaine se fasse dans des conditions optimales, l’élu incite « à taper fort sur les automobiles de particuliers stationnées sur les places de livraison ». Autre axe de travail prioritaire : l’acceptabilité des flux logistiques. D’autant plus que ces derniers se multiplient. « Il y a une explosion de l’e-commerce (BtoC) qui s’accompagne d’une atomisation du transport BtoB (qui est optimisé et massifié à la base) », indique Philippe Barbier. À cela s’ajoutent de nouveaux flux comme l’indique Agnès Grangé, directrice du développement de la logistique urbaine &innovation chez Geopost. « Avec l’essor des ventes d’occasion entre particuliers de type Vinted, il y a désormais des flux CtoC à prendre en compte. »
Transition écologique
Faciliter la logistique urbaine
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