La task force blockchain rend ses conclusions

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Créée en juillet 2019 par le gouvernement, la task force blockchain assure le suivi de la stratégie de l’État en matière de blockchain. Elle partage les expériences à propos des projets blockchain portés par des acteurs publics ou privés tout en participant à la structuration de l’environnement économique de cette technique. Ses applications sont multiples, y compris pour les activités de transport et de logistique.

Parmi les applications des technologies blockchain, les usages de registre (« usages notariés »), apparaissent globalement matures. En revanche, les emplois plus complexes à forte valeur ajoutée nécessitent encore la levée de verrous technologiques majeurs. Parmi eux, citons les « contrats intelligents avancés », les places de marché ou les applications autonomes recourant à l’intelligence artificielle. Toutefois, le foisonnement des start-up françaises dans les domaines concernés ainsi que le dynamisme de la recherche française promettent des avancées rapides. Celles-ci nécessitent un soutien aux projets de recherche interdisciplinaires ainsi que le développement de la confidentialité et de la protection des données. La coopération entre start-up et recherche quant au génie logiciel consacré à la blockchain (conception, validation, benchmarking) est évidemment souhaitable. Actuellement, l’offre de formation de niveau master est insuffisante dans ce domaine. Pour les analystes et prospectivistes, la blockchain est un outil au service de la souveraineté technologique nationale. La direction générale des entreprises (DGE) du ministère de l’Économie et des Finances a annoncé le 10 février dernier la création d’un groupe de travail afin de sensibiliser les entreprises privées aux usages de la blockchain. Il doit lever les inhibitions à l’adoption de la technologie et faire connaître les actions menées en France en faveur des investisseurs et entrepreneurs engagés dans les technologies de registres distribués. Récemment créée, l’association pour le développement des actifs numériques (ADAN) se donne pour objectifs de fédérer les acteurs et de renforcer l’attractivité du secteur auprès des grands groupes français. Elle doit aussi communiquer sur les enjeux et besoins du secteur auprès des acteurs institutionnels. Enfin, le dispositif d’accompagnement France Expérimentation permet aux acteurs innovants de solliciter des dérogations à des normes législatives ou réglementaires qui bloquent le développement de leurs projets.

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