La conjoncture. L’année 2023 aura été globalement difficile. Mais plus on avance vers la fin de l’année, plus cela empire. Le constat est valable pour l’ensemble de nos activités et des secteurs pour lesquels nous travaillons, qu’il s’agisse de l’alimentaire ou de l’industriel. Il se traduit par un tassement certes léger du chiffre d’affaires, qui s’est plus particulièrement fait ressentir depuis la fin de l’été. Dans le même temps, tous les coûts ont continué d’augmenter, notamment la masse salariale. Dans la gestion quotidienne toutefois, le coût de l’énergie demeure la principale difficulté.
Les perspectives. Pour les mois à venir, je me prépare à continuer de travailler sans vision, au jour le jour. En réalité, je suis confrontée à cette manière de travailler depuis que j’ai repris la société de mes parents, en 2008. La plupart de nos confrères semblent avoir été, en 2023, dans une situation analogue à la nôtre.
Inquiétude des salariés. Il existe un bon indicateur du ressenti sur le terrain, qui tient aux discussions entre exploitants. Ceux de Jaltrans sont en relation avec d’autres, qui se trouvent dans les différentes régions du territoire, et force est de constater que l’inquiétude est générale. Les exploitants s’interrogent entre eux et font état d’un même tassement. Celui-ci est également corroboré par les offres sur les bourses de fret qui ne sont pas au mieux. Il est dès lors plus que jamais primordial de s’assurer que nos tarifs intègrent les différentes augmentations auxquelles notre métier doit faire face.
Le pied de facture. Depuis le début de la période Covid-19, les clients ont généralement bien accepté les répercussions tarifaires. Cependant, on commence à voir poindre des réticences. Aussi peut-on craindre que celles-ci puissent devenir, à un moment donné, problématiques.
Le matériel. Il faut souligner une amélioration des délais de livraison du matériel neuf, lesquels semblent se stabiliser autour d’un peu plus de six mois. Cela n’empêche pas que, en ce qui nous concerne, nous allons recevoir pratiquement en même temps des moteurs commandés respectivement à l’été 2022 et au printemps dernier, ce qui nous arrange d’autant moins que l’activité ralentit.
Siège : Saint-Martin-sur-le-Pré (51)
Chiffre d’affaires 2022 : 6,5 M€
Effectif : 45 salariés dont 40 conducteurs
Parc : 90 cartes grises dont 37 moteurs
Activités : transport alimentaire, industriel, régional et national, entreposage