2469 euros net mensuels pour un équivalent temps plein : voilà ce que gagnait, en 2022, un salarié du secteur des transports et de l’entreposage. C’est ce qu’indique le SDES (service des données et études statistiques) du ministère de la Transition écologique, dans une étude publiée ce mois d’août. « Compte tenu de l’inflation (+ 5,2 % en 2022), le salaire net moyen en EQTP augmente de 0,7 % en euros constants par rapport à 2021 » indique le service du ministère. Selon les typologies de transports, les salaires varient : 2 041 € en moyenne pour un salarié du fret routier, 2 652 € pour les entrepôts et la logistique, 4 185 € pour le fret aérien, 2 052 € pour le transport de voyageurs ou encore 3 057 € pour le fret ferroviaire.
Si au global, l’écart des rémunérations entre hommes et femmes paraît faible au regard des chiffres nationaux (2,2 % d’écart en EQTP), dans le détail les données sont plus contrastées et révèlent des écarts sur les emplois occupés. « Au sein des activités des transports terrestres et de transports par conduite, l’écart de salaire est en défaveur des femmes pour chaque catégorie socioprofessionnelle (15,9 % pour les employés et 10,3 % pour les professions intermédiaires). Cependant, la situation est inversée au global (4,5 % en faveur des femmes), depuis 2014 : cela s’explique par une part plus élevée de cadres et de professions intermédiaires chez les femmes (26,6 %) que chez les hommes (13,1 %). » Dans le secteur aérien par exemple, l’étude pointe un écart de 50,5 %, qui s’explique par le fait que les hommes occupent une part plus importante des emplois cadres et de professions intermédiaires.