Nomination de Michel Barnier à Matignon : les demandes de l’Union TLF

Michel Barnier a été nommé Premier ministre par le président Macron le 5 septembre.

Crédit photo DR
Dans la foulée de l’annonce de la nomination de Michel Barnier à Matignon, l’Union TLF a rappelé les défis que traverse le secteur transport-logistique, « pilier incontournable de la réindustrialisation et de la transition écologique » du pays.

« Nous saluons la nomination du nouveau Premier ministre, a souligné Éric Hémar, président de TLF, dans un communiqué afin d’alerter le nouveau chef du gouvernement sur la situation fragile des entreprises du secteur. L’Union TLF sera un interlocuteur proactif et exigeant. Toute hausse de fiscalité ou de charges qui alourdirait nos coûts de production engendrerait mécaniquement de nouvelles défaillances en masse et des pertes d’emploi considérables chez les transporteurs, logisticiens et commissionnaires de transport. » La fédération rappelle ainsi que les entreprises de transport et logistique font face « à une concurrence internationale exacerbée et à une vague de défaillances jamais vue depuis 1990 » en raison d’un double phénomène d’explosion des coûts de production et de faible demande qui dure depuis plus d’un an. Sans oublier qu’elles ont aussi été frappées durement dans les dernières années par des crises régulières : mouvements des retraites, crise des agriculteurs, intempéries, blocages des ports.

Préconisations

Dans ce contexte, l’Union TLF appelle ainsi le futur gouvernement et le parlement à :
- Baisser le niveau de fiscalité qui pèse sur nos entreprises pour les rapprocher de la moyenne européenne, que ce soit en matière de coût du travail, d’impôts de production et de fiscalité des carburants. La France se situe dans le peloton de tête des pays qui taxe le plus le carburant des transporteurs routiers en Europe.
- Défendre la compétitivité de la chaîne logistique française, en facilitant l’implantation du foncier logistique avec une refonte du mécanisme du Zéro Artificialisation Nette (ZAN), en défendant l’attractivité des places portuaires et aéroportuaires françaises et en supprimant le bonus-malus de l’assurance-chômage qui grève inutilement la compétitivité de nos entreprises.
- Maintenir le soutien au verdissement des flottes par les mécanismes de suramortissement, par des aides directes à l’acquisition et à la location de véhicules moins émissifs, ainsi qu’à l’installation d’infrastructures de recharge.

 

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