"Les transports n’ont jamais fait partie des priorités d’une campagne présidentielle. Pourtant, le programme d’Emmanuel Macron s’est intéressé à ces problématiques, prônant la nécessité d’une modernisation des transports pour rendre les territoires plus compétitifs, et celle de soutenir le développement de transports plus propres. Deux propositions que portent depuis longtemps les acteurs du transport combiné Rail-Route (TCRR).
Le transport combiné Rail-Route à la marge des préoccupations politiques
Car oui, la technique du transport combiné ne manque pas d'atouts. Depuis sa création il y a près de 90 ans, le TCRR reste l’un des modes de transport les plus "verts", contribuant largement au désengorgement des grands axes routiers et autoroutiers. Des avantages notables, que nos politiciens semblaient jusque-là délaisser. Il faut dire qu’en tout temps, les choix gouvernementaux n’ont été que peu favorables à la technique du transport combiné, la pénalisant de manière récurrente. Avant même d’évoquer l’état désastreux des infrastructures ferroviaires et l’augmentation croissante du prix des sillons depuis la libéralisation du fret, pensons à tous ces coups de pouce avortés qui nous mettent aujourd’hui dans la difficulté.
À l’encontre de toutes règles de bienséance économique, le gouvernement français a finalement choisi l’abandon de l’écotaxe. Sur les routes, il a préféré la généralisation du 44 t, accordant ainsi une plus grande compétitivité au transport routier, mais nous privant de facto de cet avantage concurrentiel. Petit à petit, le prix du pétrole n’a cessé de décroître, diminuant ainsi l’avantage acquis au fret ferroviaire et au TCRR.
Gouvernement Macron : un pas vers une logistique vertueuse ?
Face à cette incompréhensible attitude, nous avons longtemps tiré la sonnette d’alarme. L’avenir de notre industrie se tourne désormais vers la rationalisation énergétique, ce qu’Emmanuel Macron semble avoir compris. (...)"
Lire la suite de l'article dans L'Officiel des Transporteurs n° 2879 du 12 mai 2017.