Présentée comme le rendez-vous incontournable de la filière du combiné rail-route et fleuve-route, la Journée du transport combiné a fait le plein le 20 octobre 2022 avec plus de 170 participants qui ont répondu à l’invitation du Groupement national des transports combinés (GNTC).
Un nouveau marqueur
Deux grandes évolutions sont ressorties de cet événement annuel. La première a trait au prix de la prestation. Il n’est désormais plus le marqueur du report modal. Le nouveau marqueur notable relève plutôt de la capacité, c’est-à-dire de la possibilité pour les chargeurs et autres transporteurs routiers de reporter sans contrainte sur le rail toutes les marchandises à acheminer.
Cela leur permet d’obvier aux différentes problématiques observées dans la filière du transport routier dont la pénurie de conducteurs. Le combiné rail-route répond à cette demande mais pour combien de temps ? Sa croissance s’est élevée à 16,6 % en 2021 et la tendance observée au cours des neuf premiers mois de l’année 2022 est du même ordre.
Exercer une activité de lobbying
Jouant le rôle de locomotive du développement du fret ferroviaire, le combiné rail-route va devoir exercer une activité de lobbying très forte afin de se voir octroyer les moyens lui permettant de poursuivre son développement.
En dépit de l’urgence climatique qui favorisera incontestablement sa croissance, le combiné rail-route est loin de disposer de tous les moyens financiers pour faire face au report modal massif annoncé – triplé d’ici à 2030. C’est en particulier vrai pour le réseau, qui ne bénéficiera cette année que de 2,8 milliards d'euros (Md€) pour sa rénovation/modernisation. À titre de comparaison, l’Italie a prévu d’y consacrer respectivement 170 Md€ d’ici à dix ans !
Lire l'intégralité de l'article (accès réservé) dans L'Officiel des Transporteurs n°3132 du 11 novembre 2022.