DFDS/P&O Ferries, deux situations économiques différentes

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Le ferry fait partie des victimes collatérales de la crise sanitaire mais toutes les compagnies ne sont pas à égalité face à la maladie.

À l’issue du premier trimestre, DFDS a fait état d’une augmentation de 23 % de son bénéfice avant impôt et amortissements (Ebitda) grâce à des bénéfices plus élevés que prévu sur toutes les zones où la compagnie danoise opère et des volumes en hausse. Ses résultats ont trompé les analystes.

Au cours des trois premiers mois, ses revenus ont augmenté de 5 % par rapport à la même période de l’année précédente et atteint 3,7 milliards de couronnes danoises (604 M$). Ils ont été tirés par le chiffre d’affaire fret (+ 25 %, 137 M$). Le danois table sur un bénéfice d’exploitation (Ebitda) de 3,2 à 3,6 milliards de couronnes danoises (518 à 583 M$) en 2021. En outre, DFDS s’attend à une augmentation de 20 à 25 % de son chiffre d’affaires pour l’ensemble de l’année même si le nombre de passagers restent aléatoires.

P&O Ferries est davantage en difficulté. le transporteur britannique peine à trouver des capitaux frais pour ses futures opérations. En 2020, il a été contraint de licencier 1 100 personnes. Il a été plus impacté que ses concurrents par le Brexit du fait d’une plus grande exposition de ses activités au marché anglais. Selon le Times, la filiale du groupe DP world doit régulièrement calmer ses créanciers. La maison-mère n’a pour l’instant pas répondu à ses appels pressants de recapitalisation.

L’histoire s’écrit donc différement pour les deux associées dans un accord de partage sur la route Calais-Douvres.

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