Comme annoncé il y a une semaine, la Fédération nationale des ports et docks CGT a appelé à quatre jours de grève au mois de juin et à débrayer quelques heures sur dix autres journées.
Les dockers butent toujours sur l'application de la réforme des retraites. loi promulguée l'an dernier.
Alors qu'avant la réforme, ils pouvaient valider leur départ en retraite quatre ans avant l'âge légal, soit à 58 ans, ils ne peuvent désormais le faire qu'à 60 ans. Ils souhaitent donc négocier ce relèvement de l'âge de départ et prolonger des mesures de retraite anticipée pour les salariés ayant été exposés à l'amiante au cours de leur carrière.
"En avril 2021, le président de la République a très clairement exprimé, lors d'une visite sur le port du Havre, que la réforme des retraites ne s'appliquerait pas aux ouvriers dockers et travailleurs portuaires", a rappelé la Fédération nationale des ports et docks CGT.
Elle appelle à quatre jours de grève les 7, 13, 21 et 25 juin et à débrayer quatre heures entre 10 h et 16 h sur dix autres journées.
Le ministère des Transports a proposé des négociations avec les organisations syndicales, mais les discussions ont tourné court. "Le dernier processus de réunion a démontré, à nouveau, le manque de respect du gouvernement sur ses engagements à partir de propositions très insuffisantes et inacceptables", indique le syndicat, estimant que l'exécutif porte la responsabilité de "l'élévation du rapport de force."
"Le gouvernement a une fois de plus mis le feu, il connaît les modalités pour l'éteindre", a insisté la CGT. Un premier mouvement avec quatre journées de grève entre novembre et février a déjà eu lieu. Il avait été suspendu après l'ouverture de négociations avec le ministère des Transports.
La rédaction (avec l'AFP)
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