Le constructeur sud-coréen Hyundai Samho commence fort le mois de février. Le 31 janvier, le groupe industriel et de construction navale coréen KSOE a révélé à la bourse que son chantier naval avait décroché une commande de 2,05 Md$ pour 12 porte-conteneurs propulsés au méthanol, dont la livraison est prévue pour la fin de 2026. Au taux de change stipulé dans le contrat, cela équivaut à environ 171,35 M$ par navire.
Le chantier naval n'a pas révélé l'identité de l'armateur mais tous les regards se tournent vers Maersk, le pionnier de la future énergie, CMA CGM voire Cosco, ces deux derniers ayant manifesté plus récemment des marques d'intérêt.
L’armateur français a passé sa première commande en juin pour six unités de 15 000 EVP. Elle a été complétée depuis par une autre série de douze de 15 000 EVP, commande annoncée par Rodolphe Saadé aux Assises de l’Économie de la mer en novembre 2022 à Lille. Une sortie qui paraissait non contrôlée.
ou Cosco ou ONE
Après Maersk et CMA CGM, l’armateur chinois et quatrième transporteur maritime mondial de conteneurs a obtenu fin octobre l’accord de sa maison mère Cosco Shipping Holdings pour commander douze porte-conteneurs de 24 000 EVP bicarburant pour une valeur de près de 2,9 Md$.
Mais le commanditaire pourrait également être HMM dont on dit qu'il serait un futur candidat au méthanol.
La société de classification DNV fait du futur carburant une des alternatives les plus plébiscitées après le GNL. Ce mode de propulsion a fait l’objet de 35 contrats de construction l'an dernier. Selon sa base de données, il n'y a actuellement que 25 navires en service alimentés au méthanol, la majorité étant des chimiquiers. Le carnet de commandes en cours atteindrait désormais les 47 unités.
A.D.