Trois sociétés et 11 navires ont été sanctionnés en réponse aux « actions de l'Iran visant à augmenter sa capacité d'enrichissement » dans le but de développer son programme nucléaire, a justifié le secrétaire d'État Antony Blinken. « Comme le président Biden et les autres dirigeants du G7 l'ont déclaré au début du mois, l'Iran doit cesser son escalade en ce qui concerne son programme nucléaire ainsi que ses autres actions déstabilisatrices », a-t-il ajouté.
Parmi les sociétés épinglées, qui ont toutes leur siège aux Émirats arabes unis, figurent Sea Route Ship Management, Almanac Ship Management et Al Anchor Ship Management. Les navires Astra, Baltic Horizon, Nile, Yamuna, Berenice Pride, Harmony, Euro Viking, Euro Fortune, Arabian Energy, Parine et Road sont désormais considérés comme des biens bloqués.
Des centaines d'entités à l'index
Sous la présidence de Joe Biden, les États-Unis auront sanctionné des centaines d'entités, de navires et d'individus iraniens accusés de transporter et de vendre du pétrole du pays ou d'utiliser les recettes pour financer la fourniture d'armes à la Russie et aux rebelles houthis du Yémen.
Le 25 juin, les États-Unis avaient préalablement annoncé des sanctions contre un réseau bancaire parallèle que l'Iran utiliserait pour blanchir les recettes pétrolières. En mai, Téhéran a annoncé une hausse de sa production de 400 000 b/j.
La rédaction