Après la phase test fin 2022, la nouvelle ligne régulière fluviale hebdomadaire entre Lyon et Fos-sur-Mer est montée en puissance en début d’année mais la dynamique a été cassée début mars avec les premiers mouvements sociaux des dockers et les travaux de maintenance sur les écluses le long du Rhône. « Ce devait être une maintenance de 15 jours. Nous avions atteint un taux de remplissage de 70 à 80 % mais désormais nous subissons un coup de frein sur l’activité car la réouverture des écluses tarde. Nous aimerions exploiter le service en mode non dégradé. En raison des grèves, les navires sont détournés des ports français. Nous devons aller chercher les boîtes à Gênes et Barcelone », déplore Yohan Digonnet, directeur des activités ferroviaires de Combronde.
Le groupe auvergnat affrète à Schmutz Transport Fluvial la Zeus, une barge d’une capacité de 108 EVP. Hapag-Lloyd s’est engagé à fournir un fond de cale de 4 000 EVP sur le Rhône pour 2023. La compagnie maritime soutient également le nouveau service ferroviaire, lancé début janvier, entre le Havre et Bordeaux.
Sur le port d’Arles où Combronde opère trois à quatre trains par semaine pour Nestlé Waters, l’activité ferroviaire est, là encore perturbée, par les grèves. Les travaux de construction d’un troisième entrepôt de 5 000 m2 ont débuté tandis que livraison doit intervenir en octobre 2023. En cours également, le chantier de doublement des voies ferrées sur le terminal afin d’accueillir des trains entiers.
N.B.C