La concertation, qui porte l'appellation de « La mer en débat », a été lancée en début de semaine et elle va s'étendre sur une durée de six moi, jusqu'en avril 2026.
Elle a commencé par un première rencontre en Normandie le 20 novembre mais va se poursuivre sur les quatre façades maritimes (Marseille, Ouistreham, Brest, Arcachon, Saint-Brieuc, Ile-Rousse, Pornic, Courseulles-sur-Mer, etc.), d'après l'agenda de la Commission nationale du débat public (CNDP). C'est la première démarche à cette échelle à questionner l'avenir de la mer et ses enjeux.
Jusqu'à présent un débat public plus restreint était organisé pour chaque projet de parc éolien marin. Il s'agit désormais de « permettre à toute personne, habitante ou non du littoral, de prendre part à l'élaboration des choix qui seront faits en 2024 sur l'avenir de la mer, sa biodiversité, les littoraux et l'éolien en mer en France métropolitaine », explique l'organisme de concertation publique.
40 à 45 GW d'éolien en mer en 2050
L'État doit actualiser en 2024 les dits Documents stratégiques de façade (DSF), outils de planification destinés à protéger à l'environnement, encadrer la cohabitation des activités et identifier des zones prioritaires pour l'éolien en mer à horizon de dix ans.
La France porte un objectif de 40 à 45 gigawatts (GW) d'éolien en mer en 2050, soit une cinquantaine de parcs.
La rédaction