La Chine (365 440 MW installés fin 2022, soit 40,3 % du parc mondial), les États-Unis, le Brésil, les Pays-Bas et l’Allemagne figurent parmi les principaux marchés mondiaux pour les nouvelles installations éoliennes.
Selon une étude réalisée par Research and Markets en mars 2023, le marché mondial de l’énergie éolienne terrestre est estimé à 54,78 Md$ pour l’année 2023 et croît à un taux annuel composé de 9,29 % au cours de la période 2023-2032.
En Europe, d’après l’association représentant la filière, WindEurope, les investissements dans les fermes éoliennes devraient atteindre 180 Md$ au cours de la période 2020-2030. Pour la période 2023-2027, le Vieux Continent devrait installer pour 129 GW (19 GW installés en 2022) tandis que pour atteindre ses objectifs à horizon 2030, plus de 30 GW par an devraient être aménagés. La guerre en Ukraine a rendu cette énergie encore plus nécessaire, un des piliers du mix énergétique qui doit permettre de s’affranchir du gaz et de l’uranium russe.
C’est donc assez logiquement que la part issue du vent dans la production d’électricité de l’UE (plus le Royaume-Uni) a augmenté jusqu’à 17 % en 2022. Les politiques publiques et d’investissement proactives dans les pays de l’Europe du Nord n’y sont pas étrangères.
En France, les opérateurs tablent plutôt sur 2025-2027 pour les opérations colis lourds. L’État français vise une capacité installée d’éolien en mer, posé et flottant, de 2,4 GW en 2023 et entre 5,2 et 6,2 GW en 2028.