Lars Hoffmann: Nous avons déposé une demande d’autorisation préalable auprès des autorités turques de la concurrence en vue d’une acquisition. Nous sommes toujours dans l’attente de l’avis. Notre offre de reprise déposée le 14 octobre dernier concerne l’activité de transport routier du groupe turc.
L.H.: Avec cette acquisition, la part du rail est appelée à se développer. Nous avons poursuivi le développement de nos services ferroviaires vers Wels, Bettembourg, Cologne, Calais et Paris. Actuellement, 80 trains environ circulent chaque semaine et nous prévoyons de donner de la puissance à nos solutions en ajoutant plus de fréquences et de nouvelles destinations. La demande est croissante pour ce mode de transport économique et durable. Chaque semaine, entre 13 et 14 de nos ro-ro, déployés, sur la Marmara Line, depuis les ports d’Istanbul et Yalova, font escale à Trieste, où nous exploitons l’un des quatre terminaux ferroviaires. Chaque semaine, 56 trains circulent sur les corridors européens depuis Trieste [sur les quelque 200 000 unités déchargées par an par DFDS dans le port italien, 70 % sont chargés sur wagons et 30 % sur les camions. En France, seuls 20 % des remorques empruntent le rail, NDLR].
L.H.: À Sète, nous sommes passés à cinq traversées par semaine sur Yalova en février dernier. Et, le 2 avril, nous avons lancé un service roulier hebdomadaire reliant Sète à Izmir (Alsancak). Le navire appareille tous les dimanches d’Izmir et tous les jeudis de Sète. Toujours au départ d’Occitanie, nous avons lancé en novembre 2022 un service ferroviaire entre Sète et Paris-Valenton [les trois trains par semaine sont opérés par Viia avec une capacité de 44 unités P400 par convoi, NDLR].
Nous offrons à nos clients un avantage en termes de temps de transit et de coûts pour les marchandises transportées depuis et vers le sud de la mer de Marmara, la mer Égée et l’Anatolie en Turquie. La traversée maritime entre Izmir et Sète est de 74 heures. C’est le mode de transport le plus rapide et le plus fiable pour atteindre les marchés européens, britannique et nord-africains pour les clients méditerranéens. Il met Paris à six jours d’Izmir et Londres à sept jours grâce au transport combiné mer-rail.