Ralentissement économique, inflation généralisée, tensions géopolitiques, perturbations des approvisionnements, suspension de l’activité manufacturière ici et là…, le monde est en sens dessus dessous. Ce n’est pas neutre pour le marché du colis lourd tributaire des décisions politiques et de la conjoncture économique. La Chine, plus grand producteur mondial d’acier, est confrontée à des interruptions répétées de son industrie sidérurgique. Le confinement de plusieurs grandes villes portuaires a fait plonger les exportations de minerai de fer alors que les vagues de chaleur ont généré des coupures d’électricité. La Chine, qui a été pendant plus de 20 ans le moteur de la croissance de la sidérurgie mondiale en construisant infrastructures, routes, et usines, a annoncé pour la première fois qu’elle allait stabiliser voire réduire sa consommation d’acier. Les analystes s’attendent à ce que le Congrès à partir du 16 octobre du Parti communiste au pouvoir, qui se tient une fois tous les cinq ans, perturbe encore davantage le jeu. En attendant l’annonce d’un grand plan d’investissements publics dans les infrastructures comme la Chine sait si bien les orchestrer. Pour le plus grand bénéfice du secteur conventionnel.
Perspectives
Les maillons forts et faibles du secteur
Article réservé aux abonnés