Les produits forestiers constituent un groupe diversifié de marchandises allant de la pâte à papier aux grumes, en passant par tous les types de bois. Ils sont principalement expédiés comme une cargaison de volume, c’est-à-dire qu’un taux par m3 est plus probable qu’un taux par tonne. Il n’est donc pas facile de déterminer le volume total que représentent les échanges.
Les produits forestiers russes, destinés à la construction, entrent pour une large part dans le commerce mondial du bois. Les sanctions internationales perturbent la logistique de la filière.
En Asie, les besoins en bois russes sont importants. Dans sa dernière édition, l’organisation internationale des bois tropicaux (ITTO) indique qu’au Japon, les sanctions prononcées contre la Russie, depuis le 12 mars, ont provoqué un vent de panique chez les producteurs de contreplaqué du pays, contraints de trouver rapidement un sourcing alternatif alors que les stocks s’assèchent.
La Malaisie, parmi les dix premiers exportateurs de produits forestiers dans le monde pourrait tirer profit de l’absence de la Russie sur certaines productions. Les producteurs malais de bois ont déjà vu leur commande augmenter auprès des acheteurs américains, européens, indiens et australiens. Il reste que les perturbations logistiques sur les routes maritimes est-ouest pourraient réduire considérablement les ambitions de la Malaisie. Mais le tonnage-km pourrait jouer en faveur du secteur.
